Les personnages ont en commun d'essayer de faire le point sur leur vie, ce qu'ils en ont fait et ce qui en restera. Une vieille dame s'apprête à partir avec ses secrets, un veuf enterre méthodiquement sa richesse, un fils s'interroge sur un père qu'il a peu connu, un couple se retrouve alors qu'il n'a jamais vraiment existé. Des bribes du passé se dévoilent.
Que faire de deux billets de mille francs émis au pays des banques et des fonctionnaires précis et pressés? La réponse a de quoi surprendre quand elle est celle d'un marginal ayant pour tout domicile fixe les couloirs de la gare de Berne. Dans ce «conte réel» Bernard Comment lit le quotidien à travers le filtre de l'ironie et nous fait découvrir la face cachée d'Auguste Forel, le monsieur dont le visage orne le billet le plus cher du monde.
Tout commence dans un hôtel bruyant et moche, par une nuit d'été qui fait suite à l'enterrement d'un ami proche, Charles. Le narrateur, scientifique de formation, est devenu grutier. Il essaie d'oublier deux femmes qu'il a aimées, Agathe et Paule, mortes depuis longtemps. La rencontre avec Robert, un cuisinier, va l'éveiller à une nouvelle vie possible qui le sort de ses obsessions.
L'auteur offre ici un portrait vibrant et insoupçonné de cette ville où il a vécu pendant plus de quatre ans. Un roman sur les angoisses de sa génération par rapport à la mort, à la technique, à la sexualité.
A Neptune Avenue, dans l'arrondissement de Brooklyn, le temps semble s'arrêter. Le narrateur, parti en retraite anticipée après une carrière sans enthousiasme dans la finance, cherche à transmettre son patrimoine. Il s'intéresse à Bijou, une femme aimant la vie, la liberté et croyant à la décroissance.
Cinq nouvelles dans lesquelles se croisent des altermondialistes embourgeoisés, des fonctionnaires pressés et des clochards philosophes qui dénoncent la société suisse des années 1990, refusant d'entrer dans l'Union européenne et maintenant ses distances avec les étrangers ou les pauvres.